Réapparition du mur anti-char à Utah Beach

Un mur en béton renversé sur la plage

Suite aux derniers forts coups de vent qui se sont abattus sur la Normandie, la portion renversée du mur anti-char localisée à Utah Beach, entre le musée du Débarquement et le chalet au toit rouge, est une nouvelle fois appréciable dans son intégralité. Effectivement, cet élément étant recouvert de sable la majorité des jours de l’année, il est difficile d’assister à ce spectacle régulièrement, et d’autant plus rare d’y assister pour les touristes en vadrouille. Il s’agit dont d’un excellent prétexte pour aller s’y balader dans les prochains jours

Un élément du Mur de l’Atlantique à part entière

Le Mur de L'atlantique au débarquement en NormandieIl fut installé par les soldats allemands, des civils montois et des membres de l’Organisation Todt, groupe de génie civil et militaire occupé à la réalisation des édifices du Mur de l’Atlantique. Ce mur de l’Atlantique viellait à repousser à la mer un éventuel débarquement allié et cette digue d’une hauteur de 1,50 mètres constituait un élément de défense supplémentaire. Dressée entre les différents points d’appuis (WN et Stp) du site comprenant des blockhaus ou encore des réseaux de mines et de barbelés, elle vise à empêcher le franchissement de la dune par des engins ou des véhicules. Ainsi, une nouvelle tâche s’ajoutera aux hommes du génie allié lors de la mission Overlord, celle de rompre ces murs de béton et permettre le franchissement des dunes.

Vestiges de guerre : pas seulement du militaire

Quand les soldats jouaient au Baseball

Quand l'US Army jouait au baseballTrouvé récemment sur un ancien camp occupé par les soldats américains en Cotentin, cette relique nous plonge à travers les moments de détente et de rire au sein des troupes qui envahissent la Normandie en 1944. Ce morceau de ferraille qui a passé plus de 70 ans sous terre est en réalité la carcasse d’un masque de receveur, l’un des postes clés lors d’une partie de baseball. Ce type de sport est fort populaire dans les années 40 aux USA et le soldat de l’US Army amène avec lui, en France, bien plus qu’un simple personnage : une véritable culture.

Un masque de receveur de la marque Wilson

Après quelques recherches, des comparaisons entre les différents modèles de cette époque, nous parvenons à identifier cette découverte en lui attribuant une marque : Wilson, qui existe encore aujourd’hui et fournit notamment des équipements sportifs. Nous avons réussi à retrouver un autre modèle d’origine, mais qui a été mieux conservé.

La cage en fer est peinte en noir et sur celle-ci sont ficelés un boudin en cuir épousant le visage et un coussin marqué de la mention « USA. » au niveau du menton. Deux sangles en cuir et toile élastique viennent maintenir l’ensemble sur la tête du joueur. Sur l’une d’elle est apposée une étiquette du fabricant et nous savons, suite à la découverte de photographies, qu’une deuxième étiquette avec la mention « US ARMY SPECIAL SERVICES » pouvait y être cousue. Il s’agit donc d’un élément parmi tant d’autres, qui brisent les codes du traditionnel kaki et qui offre au soldat plaisir et distraction.

Les Normands ont conservé de nombreux vestiges

Vestiges retrouvés par un habitant de Blosville

Gentiment offerts par un habitant de Blosville, assidu lecteur de cette page, ces trois éléments de ceintures d’aéronefs américains ont été prélevés par ses soins durant l’été 1944 sur un planeur WACO CG-4 qu’il a vu atterrir dans le secteur de Les Forges, à l’époque désigné en tant que zone d’atterrissage « W », là où de nombreux gliders termineront leur vol.

Les objets sont des témoins infaillibles

Bien qu’ayant séjourné des décennies dans un garage, les toiles et autres éléments ont disparu, cependant ces pièces restent des témoins vraiment très particuliers des moyens mis en oeuvre par les Alliés pour envahir le territoire normand.

La purification de l’eau pendant la guerre

La purification de l’eau est un objectif nécessaire au bien-être quotidien du soldat américain sur le front, qui doit pouvoir être confronté à une pénurie d’approvisionnement en eau potable à tout instant. Ainsi, nombreux sont les petits flacons de comprimés d’halazone destinés à décontaminer cette dernière.

Des capsules retrouvées sur le terrain en 2017

Découvertes à l’intérieur d’une coque de casque renversée dans le secteur de Périers (50) ce week-end, les ampoules contenant une poudre blanche que vous apercevez en bas de photographie sont en réalité remplies d’hypochlorite de calcium, substance destinée à provoquer les mêmes bienfaits et d’autant plus dures à trouver sur le terrain.

Ce type d’ampoules étaient notamment vidées de leur contenu dans les vaches à eau collectives.